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Accueil particuliers / Justice / Condamnations et peines / Infraction pénale : peines complémentaires

Infraction pénale : peines complémentaires

Une personne reconnue coupable d’avoir commis une infraction est punie d’une peine d’amende et/ou de prison. Dans certains cas, la personne peut se voir infliger en plus une ou plusieurs peines complémentaires. Par exemple, le retrait du permis de conduire, la privation des droits civiques, l’interdiction de travailler avec des mineurs, etc. Les peines complémentaires varient en fonction de la nature et de la gravité de l’infraction commise : contravention , délit , ou crime .

Pour une contravention

Différence entre peine principale et peine complémentaire

La peine principale pour une contravention est l’amende.

La peine complémentaire est une autre sanction qui doit s’ajouter à la peine principale.

Cependant, le tribunal peut décider de prononcer la peine complémentaire à la place de la principale.

Peines complémentaires applicables

La peine complémentaire est étroitement liée au type de contravention commis. Par exemple, un stage de sensibilisation à la sécurité routière pour un excès de vitesse . Les peines complémentaires applicables se divisent en plusieurs catégories en fonction de leur objet.

Cas général

Retrait d’un droit

Il y a des peines complémentaires qui visent à retirer au condamné le bénéfice d’un droit :

  • Suspension du permis de conduire pour une durée de 3 ans maximum

  • Interdiction de conduire certains véhicules terrestres à moteur, y compris ceux pour la conduite desquels le permis de conduire n’est pas exigé, pour une durée de 3 ans au plus

  • Interdiction de détenir une arme

Confiscation d’un animal ou d’un bien

Il y a des peines complémentaires qui visent à priver le condamné du droit de profiter d’un animal ou d’un objet qui a servi à commettre le crime. Par exemple, un chien d’attaque, une arme, un véhicule.

Obligation de formation

Il y a des peines complémentaires dont l’objet est d’obliger le condamné à suivre des formations :

Contravention de 5ème classe

Les peines complémentaires qui s’appliquent à une contravention de 5 ème classe sont de diverses natures.

Retrait d’un droit

Il y a des peines complémentaires qui visent à retirer au condamné le bénéfice d’un droit :

  • Suspension du permis de conduire pour une durée de 3 ans maximum

  • Interdiction de conduire certains véhicules terrestres à moteur, y compris ceux pour la conduite desquels le permis de conduire n’est pas exigé, pour une durée de 3 ans au plus

  • Interdiction de détenir une arme

Confiscation d’un animal ou d’un bien

Il y a des peines complémentaires qui visent à priver le condamné du droit de profiter d’un animal ou d’un objet qui a servi à commettre le crime. Par exemple, un chien d’attaque, une arme, un véhicule.

Obligation de formation

Il y a des peines complémentaires dont l’objet est d’obliger le condamné à suivre des formations :

Travail d’intérêt général

La peine complémentaire peut être l’accomplissement d’un travail d’intérêt général .

Sanction-réparation

Le tribunal peut prononcer une sanction-réparation. Cette sanction est destinée à réparer le tort qui a été fait à la victime (par exemple, remise en état d’un bien endommagé).

En cas de non-respect des obligations

La peine complémentaire s’est ajoutée à une peine principale

Le condamné qui n’effectue pas les obligations qui lui sont imposées par la peine complémentaire risque une peine qui peut aller jusqu’à 2 ans de prison et 30 000 € d’amende.

La peine complémentaire a été prononcée à la place de la peine principale

La peine encourue en cas de non-respect de la peine complémentaire est fixée lors du procès initial. Cette peine ne peut pas dépasser la peine principale prévue pour la contravention commise.

Pour un délit

Différence entre peine principale et peine complémentaire

La peine principale pour délit est la prison et/ou l’amende.

La peine complémentaire est une sanction qui doit s’ajouter à la peine principale.

Cependant, le tribunal peut décider de prononcer la peine complémentaire à la place de la principale.

Peines complémentaires applicables

La peine complémentaire est en lien étroit avec le type de délit commis. Par exemple, le retrait de permis est possible pour un excès de vitesse , mais pas pour un vol . Les peines complémentaires applicables aux délits se divisent en plusieurs catégories.

Retrait d’un droit

Il y a des peines complémentaires qui visent à retirer au condamné le bénéfice d’un droit :

  • Retrait des droits civiques, civils et familiaux. Ce retrait entraîne notamment l’inéligibilité, la perte du droit de vote et du droit d’être tuteur . L’interdiction peut durer au maximum 5 ans pour un délit.

  • Retrait de l’autorité parentale, en cas de délit commis par un parent sur son enfant

  • Interdiction d’émettre des chèques pour 5 ans maximum

  • Suspension du permis de conduire pour 5 ans maximum

  • Retrait définitif du permis de conduire avec interdiction de le repasser pendant 5 ans maximum,

  • Interdiction de détenir une arme pour 5 ans maximum

  • Interdiction définitive ou pour 5 ans maximum de détenir un animal, l’interdiction pouvant se limiter aux chiens jugés dangereux

  • Interdiction de territoire pour les étrangers y compris les ressortissants d’un pays de l’Union européenne , définitive ou de 10 ans maximum. Cette interdiction s’applique dès la sortie de prison.

Confiscation d’un animal ou d’un bien

Il y a des peines complémentaires qui visent à priver le condamné du droit de profiter d’un animal ou d’un objet qui a servi à commettre le crime. Par exemple, un chien d’attaque, une arme, un véhicule.

Obligation de soins ou de formation

Il y a des peines complémentaires dont l’objet est d’obliger le condamné à suivre des formations :

Restrictions professionnelles

Il y a des peines complémentaires qui visent à empêcher le condamné d’exercer certaines activités professionnelles. L’interdiction peut être prononcée pour une durée limitée (5 ans maximum) ou de manière définitive. Les peines complémentaires de restriction professionnelle les plus courantes sont les suivantes :

  • Interdiction d’exercer une certaine profession dans le public ou le privé, si l’infraction a été commise dans ce cadre

  • Interdiction de travailler avec des mineurs, en cas d’infraction sexuelle

  • Fermeture d’un commerce ou d’une entreprise

  • Interdiction de gérer une entreprise

Affichage de la décision

La juridiction qui prononce la peine complémentaire peut décider que sa décision soit affichée dans certains lieux (par exemple, l’entreprise de la personne condamnée) ou qu’elle soit diffusée dans certains médias.

L’affichage ou la diffusion se fait aux frais du condamné. La décision ainsi affichée ou diffusée ne comprend pas le nom de la victime, sauf si elle est d’accord.

En cas de non-respect des obligations

La peine complémentaire s’est ajoutée à une peine principale

Le condamné qui n’effectue pas les obligations qui lui sont imposées par la peine complémentaire risque une peine qui peut aller jusqu’à 2 ans de prison et 30 000 € d’amende.

La peine complémentaire a été prononcée à la place de la peine principale

La peine encourue en cas de non-respect de la peine complémentaire est fixée lors du procès initial. Cette peine ne peut pas dépasser la peine principale prévue pour le délit commis, ni la peine de 2 ans de prison et 30 000 € d’amende.

Pour un crime

Différence entre peine principale et peine complémentaire

La peine principale pour un crime est la prison et/ou l’amende.

La peine complémentaire est une sanction qui s’ajoute à la peine principale.

La juridiction qui juge l’affaire ne peut pas décider de prononcer la peine complémentaire à la place de la peine principale.

Peines complémentaires applicables

La peine complémentaire est étroitement liée au type de crime commis. Par exemple, le retrait de l’autorité parentale pour celui qui a commis un acte criminel sur ses enfants. Les peines complémentaires applicables aux crimes se divisent en plusieurs catégories.

Retrait d’un droit

Il y a des peines complémentaires qui visent à retirer au condamné le bénéfice d’un droit :

  • Retrait des droits civiques, civils et familiaux. Ce retrait entraîne notamment l’inéligibilité, la perte du droit de vote et du droit d’être tuteur . L’interdiction peut durer au maximum 10 ans pour un crime.

  • Retrait de l’autorité parentale, en cas de crime commis par un parent sur son enfant

  • Interdiction d’émettre des chèques pour 5 ans maximum

  • Suspension du permis de conduire pour 5 ans maximum

  • Retrait définitif du permis de conduire avec interdiction de le repasser pendant 5 ans maximum

  • Interdiction de détenir une arme pour 5 ans maximum

  • Interdiction définitive ou pour 5 ans maximum de détenir un animal, l’interdiction pouvant se limiter aux chiens jugés dangereux

  • Interdiction de territoire pour les étrangers y compris les ressortissants d’un pays de l’Union européenne , définitive ou de 10 ans maximum. Cette interdiction s’applique dès la sortie de prison.

Confiscation d’un animal ou d’un bien

Il y a des peines complémentaires qui visent à priver le condamné du droit de profiter d’un animal ou d’un objet qui a servi à commettre le crime. Par exemple, un chien d’attaque, une arme, un véhicule.

Obligation de soins ou de formation

Il y a des peines complémentaires dont l’objet est d’obliger le condamné à suivre des formations :

Restrictions professionnelles

Il y a des peines complémentaires qui visent à empêcher le condamné d’exercer certaines activités professionnelles. L’interdiction peut être prononcée pour une durée limitée (5 ans maximum) ou de manière définitive. Les peines complémentaires de restriction professionnelle les plus courantes sont les suivantes :

  • Interdiction d’exercer une certaine profession dans le public ou le privé, si l’infraction a été commise dans ce cadre

  • Interdiction de travailler avec des mineurs, en cas d’infraction sexuelle

  • Fermeture d’un commerce ou d’une entreprise

  • Interdiction de gérer une entreprise

Affichage de la décision

La juridiction qui prononce la peine complémentaire peut décider que sa décision soit affichée dans certains lieux (par exemple, l’entreprise de la personne condamnée) ou qu’elle soit diffusée dans certains médias.

L’affichage ou la diffusion se fait aux frais du condamné. La décision ainsi affichée ou diffusée ne comprend pas le nom de la victime, sauf si elle est d’accord.

En cas de non-respect des obligations

Le condamné qui n’effectue pas les obligations qui lui sont imposées par la peine complémentaire risque jusqu’à 2 ans de prison et 30 000 € d’amende.

Direction de l’information légale et administrative

18/02/2021

Questions / réponses

Où s’adresser

Définitons

Infraction : Acte interdit par la loi et passible de sanctions pénales

Contravention : Infraction la moins grave, qui est punie par une peine d’amende

Délit : Infraction jugée par le tribunal correctionnel et punie principalement d’une amende et/ou d’une peine d’emprisonnement inférieure à 10 ans

Crime : Infraction la plus grave punissable par une peine de prison (homicide volontaire ou viol par exemple)

Contravention : Infraction que la loi punit d’une amende n’excédant pas 1 500 €, ou 3 000 € en cas de récidive

Union européenne (UE) : Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Lituanie, Lettonie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Slovaquie, Slovénie, Suède.

Suivi socio-judiciaire : Peine complémentaire ou principale en matière de délit, qui impose à la personne condamnée le respect de différentes mesures telles que l’obligation de répondre aux convocations, de prévenir d’un changement d’adresse, l’interdiction de fréquenter certains lieux ou les injonctions de soins

Références